Des créatures indispensables : LES ESPRITS DE LA NATURE

« Ces êtres qui peuplent les quatre éléments »

La vie est multiforme

Nous savons aujourd’hui, que l’Univers contient de multiples formes de vies allant de l’infiniment petit à l’infiniment grand, et, ce de manière innombrable. Comme nous, êtres humains, elles ont toutes leur rôle à jouer dans l’évolution de l’Univers.

Cependant, une forme de vie est bien plus proche de nous que ce que nous pensons. 

Les philosophes occultes, tels que Paracelse, Agrippa, Bernard de Clairvaux, Baudelaire, etc… admettaient et nommaient cette forme de vie « Les Esprits de la Nature » ou « Les Esprits Elémentaires ».

Ces êtres évoluent parallèlement à nous, peut être dans une autre dimension. Ils habitent ce que nous appelons les quatre éléments : L’eau, l’air, la terre et le feu.

Les Nymphes (ou Ondins) peuplent les Eaux, les Sylphes (ou Sylvains) l’Air, les Pygmées (ou Gnomes) la Terre et les Salamandres le Feu. – Des esprits élémentaires et complémentaires pour l’être humain.

Ils possèdent un corps subtil, impalpable qui traverse la matière. Ils sont imperceptibles à nos yeux de chair, mais perceptibles dans une certaine mise en condition, par tous nos sens extra-sensoriels. Les Esprits de la Nature sont des êtres du monde éthérique, ils sont évolués d’une conscience différente à la nôtre. Ils sont actifs et indispensables au bon fonctionnement des lois de la nature ! 

D’ailleurs, on remarque la présence de ces “personnages“ dans les mythologies, les légendes, les religions, les comtes et les fables, etc…

« La nature ne suit pas l’homme ; c’est l’homme qui doit la suivre. » Paracelse.

L’Abbé de Villars affirmait «L’Univers est peuplé non seulement des hommes, des anges, mais d’une multitude d’êtres invisibles et bienveillants, cachés aux yeux du vulgaire ».

« Les éléments sont habités par des créatures très parfaites, dont le péché du malheureux Adam a ôté la connaissance et le commerce à sa trop malheureuse prospérité. Cet espace immense qui est entre la terre et les cieux a des habitants bien plus nobles que les oiseaux et les moucherons ; ces mers si vastes ont bien d’autres têtes que les dauphins et les baleines. […] La terre est remplie presque jusqu’au centre de gnomes, gens de petite stature, gardiens des trésors, des minières et des pierreries. Ceux-ci sont ingénieux, amis de l’homme, et faciles à commander. Les gnomides leurs femmes sont petites mais fort agréables. Les femmes des salamandres sont belles, et plus belles même que toutes les autres, puisqu’elles sont d’un élément plus pur. » Extrait du Comte de Gabalis par l’Abbé de Villars.

Ce comte, à dissipé en quelque sorte les énigmes qui ont inquiété inutilement les hommes de l’époque. Les choses prennent du sens : Les dieux des mythes gréco-latins, loin d’être des démons, n’étaient que des apparitions, des manifestations des esprits élémentaires. Les Egyptiens délivraient, eux-aussi, l’enseignement de ces esprits de la Nature.

Au Royaume de l’Eau

« Vénus est la plus grande et la plus fameuse des Nymphes. On dit qu’elle vit toujours et qu’elle continuera de vivre jusqu’à la fin des temps alors qu’elle périra avec tout ce qui est périssable. Elle a choisi pour domicile un charmant bassin qui est partiellement sous une montagne. De là, elle a construit un tunnel ascendant jusqu’à une caverne où elle peut rencontrer et prendre au piège les humains d’une manière mystérieuse ». […]– Paracelse.

Les esprits de l’eau sont communément composés de Nymphes, d’Ondins ou d’Ondines, et les plus connues les Vouivres et les Sirènes. De part leur élément, elles sont particulièrement réceptives aux influences de la Lune. 

Ces êtres demeurent et œuvrent dans l’eau (lacs, rivières, océans, flaques, etc…) Toutefois les ondin(e)s résident surtout à la surface des eaux. On dit que certains de ces êtres peuvent errer en dehors de leurs éléments durant quelque temps ; comparable à nos batraciens qui peuvent, sur un temps plus ou moins long, quitter leur milieu aquatique.

« Les Nymphes apparaissent sous la forme humaine, vêtues comme nous, sont très belles et impatientes de tenter par leurs artifices » – Parcelse. Et l’Abbé de Villars nous précise qu’il y avait peut de mâles chez les Ondines : « […] la beauté des femmes est incomparable […] ».

Les Sirènes des comtes et des légendes existent-elles ?

Selon Paracelse, elles existent bel et bien, mais sont plus rares que les Nymphes car « ce sont des monstres nés de deux Nymphes, tout comme des monstruosités naissent parfois de deux êtres humains. » Il complète en indiquant « […] qui sont plus en surface de l’eau que dans les profondeurs, elles deviennent exclues du royaume des eaux inférieur et ne peuvent se multiplier. Elles sont diversement douées. Quelques-unes chantent, d’autres émettent d’étranges sons sur les roseaux. » Paracelse les compare aux comètes qui « […] elles aussi sont des monstres ou des malformations du Soleil ou des étoiles. ».

Les Esprits de l’eau, ont pour but de maintenir l’équilibre de leur élément dont d’autres espèces dépendent. Selon Paracelse, les Ondines ont aussi un autre rôle : « Elles sont les surveillantes et les gardiennes de riches trésors cachés dans les océans et les rivières qui ont été préparés et expulsés par les Salamandres et les Gnomes. Ces trésors, elles les gardent jusqu’à ce que l’Homme vienne et les emporte au loin. »

Au Royaume de l’Air

« Les Sylphes, ou peuple de l’air, sont en charge de toutes les choses externes qui ont été préparées par les Salamandres et les Gnomes et qui ont ensuite été expulsées de l’intérieur de la terre. Elles gardent ces choses précieuses jusqu’à ce que vienne pour l’homme le temps d’en hériter. » – Paracelse.

Les Sylphes s’occupent de tout ce qui a trait aux mouvements de l’air, comme le vent, la pluie, l’orage, etc… En interprétant Paracelse, on constate que leur rôle est plus important dans l’évolution de la Nature que celui des Gnomes (terre) ou des Ondines (eau). Par exemple, les Sylphes vivant dans les nuages, doivent rassembler ces derniers au-dessus des terres qui ont besoin d’eau. L’influence des Sylphes sur le règne animal et végétal, est aussi très importante.

« Si on pouvait demander à l’oiseau qui lui a appris à chanter, il répondrait que c’est le Sylphe, son inspirateur. » Selon le même auteur anonyme, le Sylphe est en effet le porteur de l’amour cosmique à travers l’espace aérien, le messager de l’amour à travers l’Univers.

Les Elfes, les Licornes (également lié à l’élément terre), etc… font parti des Esprit de l’air.

Au Royaume de la Terre 

« […] je révèle maintenant que Dieu a placé des gardiens et des veilleurs sur tout ce qu’Il a fait. En ce sens, les Gnomes ou pygmées veillent sur tous les trésors, métaux et pierres précieuses cachés dans la terre. Il y a des trésors entassés surveillés par ces petits êtres afin qu’ainsi rien ne soit produit avant le temps approprié. Quand les trésors sont déterrés, les pygmées disparaissent, ne laissant derrière eux que des histoires et des mythes sur leur existence et leurs travaux. D’abord dans un pays, puis dans un autre, des mines sont découvertes, mais jamais avant le temps convenu. Jusqu’au moment opportun, tout ce qu’elles contiennent est sous le contrôle et la surveillance du petit peuple » – Paracelse. 

Les Gnomes sont les résidents de la terre en profondeur et en surface.

Les Gnomes semblent être les plus anciens des Esprits de la Nature. Ils ont des apparences “anciennes“. La couleur verte semble la plus répandue chez les Gnomes.

Les Farfadets, les Trolls, les Nains, etc… font parti des Esprit de la terre.

Au Royaume du Feu

« Les quatre éléments sont habités par des créatures plus parfaites que l’homme. Les créatures du feu sont les salamandres composées des plus pures parties de cet élément. […] Pour recouvrer la souveraineté sur les salamandres, et les avoir à ses ordres, on attire le feu du soleil. […] » Abbé Migne

« […] Origine mystérieuse et secrète. […] La salamandre est si froide qu’elle éteint le feu lorsqu’elle le touche, comme ferait la glace. » – Plin l’Ancien

Paracelse nommé les esprits du feu : Les Vulcains.

Le feu est animé par l’air. Le souffle anime le feu de notre corps humain, qui boue à 37°C. Le feu invisible est dans tout, les animaux, les plantes, les rochers, etc… et pourtant il faut encore éveiller “Le Feu de l’Etre“ (l’éveil de la Kundalini), dont la Salamandre serait la gardienne ?

Pour Paracelse, elles apparaissent sous une forme incandescente, et il précise : « Elles sont visibles au-dessus des marais, des prairies et des champs, mais ne demeurent pas avec l’Homme. »

Les Salamandres ont la faculté de revêtir d’autres aspects comme le loup, le cheval ailé (pégase), le rapace, etc… Paracelse l’indique de manière “cachée“ dans l’extrait précédemment cité : « […] visibles au-dessus des prairies et des champs, […] ».

Au Royaume des Fées

« Le secret de la vie des fées est le rythme. Chaque type de fée (fée de l’ eau, de la terre, de l’air ou du feu) vient au monde avec une gamme limitée et précise dans sa puissance rythmique, selon son espèce et sa propre nature personnelle. Dans cette gamme, il contrôle le rythme de vitalité par ses désirs et sentiments. […] Quand une fée veut répondre à une plante, elle fait battre son cœur à la même vitesse d’impulsion que la plante. Cette synchronicité crée l’unité.»Dora Van Gelder.

Les Fées sont présentes dans tous les Royaumes. Elles oeuvrent dans chaque élément de la nature ; ils en existent de nombreuses espèces différentes, de par leur rôle et par leur apparence. Elles se révèlent de couleurs cristallines variant d’un spécimen à l’autre, selon toutes les couleurs présentes dans l’arc-en-ciel. L’incroyable point commun des Fées est un point centrale lumineux de couleur or brillant, scintillant, et émettant comme des palpitations. Ce point se situe au même niveau que notre coeur de chair.

En ce qui me concerne, j’ai pu constaté une différence de “morphologie“ des fées en fonction des lieux, des pays, etc… 

On dit que les Fées de l’Air, sont les plus évoluées. Elle pourraient agir sur l’être humain en le protégeant, en donnant un mouvement d’action accéléré aux pensées de ce dernier. Elles auraient un rôle à jouer dans certaine vie humaine, en accompagnant un individu de sa naissance à sa mort.

Découvrir une autre réalité

« Ce n’est plus avec des hommes que je converse : êtres tout dégagés de la matière, mes maîtres sont ceux qui forment la chaîne qui lie la créature au créateur. Dépositaires des plus grands secrets de la nature et de l’art, ces Génies me font tout voir. […] Un de ces Génies s’unit à moi pour ne plus me quitter […] »Auteur anonyme.

La nature est vivante, elle est habitée par des créatures de toutes sortes qui travaillent les pierres, les plantes et les animaux. Elle possède une forme d’intelligence puisque nous pouvons entrer en contact et communiquer avec elle.

Comme tous les Esprits de la Nature, ils communiquent à l’aide d’un langage Universel dont le symbolisme, le langage des oiseaux, etc…

«  A la vérité, concédait-il, on ne voit pas quotidiennement ces êtres, on ne les voit même que rarement. Moi-même je ne les ai vus que dans une sorte de Rêve. »  Paracelse confirme le besoin d’être dans une certaine mise en condition, sans l’intervention du mental… comme dans les Rêves ou tout autre état modifié de conscience. Ces états que vous avez pu découvrir à travers nos différentes formations et les approfondir avec vos expériences lors du module : l’art de s’apprivoiser et l’art de se connaître. 

Tout le monde, est en mesure d’apercevoir et d’échanger avec les Esprits de la Nature. C’est un éveil de vos perceptions extrasensorielles dont la clé est en vous : « Connais-toi toi-même et tu connaitras l’univers et les dieux. »

Les Animaux perçoivent les Esprits de la nature, notamment les oiseaux sauvages. Je peux constater par plusieurs expériences que les chats et le cheval captent plus facilement ces êtres que le chien et nous… Avons-nous trop domestiqué notre compagnon !

 

Sophie HASSINE, Parapsychologue– Article de Juillet 2016, amélioré et modifié Juillet 2021.

Paracelse (1493-1541), de son vrai nom Theophraste de Hohenheim. Médecin et Alchimiste, philosophe et théologien. Il a consacré tout un traité aux esprits élémentaires : Le livre des Nymphes, des Sylphes, des Pygmées, des Salamandres et tous les Esprits. Traduit par Sylvie PARIS.

                              

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